Une rentrée de mauvaise augure pour les associations Abonnés
Les mesures sanitaires sont aussi un frein à la reprise pour les associations qui, traditionnellement, ont besoin d’organiser des événements regroupant un certain nombre de personnes et qui sont contraintes, lorsqu’elles réunissent plus de 10 personnes sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public, de solliciter une autorisation préalable à la préfecture et de s’exposer aux risques de contamination. Elles ont aussi un coût puisqu’il faut fournir des masques -désormais obligatoires quasiment sur tout le territoire- et du gel hydroalcoolique aux membres, bénévoles et au personnel.
Le dynamisme associatif risque donc de sortir diminué par cette rentrée, notamment devant le manque de soutien des pouvoirs publics. Si certains secteurs (spectacle vivant, culture) devraient être tenus sous perfusion durant l’année à venir, les clubs sportifs amateurs risquent de vivre une “annus horribilis”, tributaires des évolutions de la situation sanitaire. Après les belles paroles sur le rôle incontournable des associations, et à l’heure de l’annonce d’un plan de relance qui fait la part belle à la seule reprise économique, le monde associatif reste dans l’attente de meilleurs présages.
Romain Boisset le 03 septembre 2020 - n°263 de Communes et Associations
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