Un dirigeant associatif relaxé pénalement peut être condamné sur le plan civil Abonnés
Le conseil d'administration ne peut pas offrir aux dirigeants des contreparties occultes à leurs services
En l'affaire, un dirigeant de l'association avait utilisé les services d'agents salariés de l'association pour réaliser des travaux à son domicile. Les faits étaient avérés et reconnus. Pour sa défense, le dirigeant mis en cause arguait que le conseil d'administration avait autorisé cet "emprunt de personnel". Si cette information était exacte, encore convenait-il de préciser que le conseil d'administration avait admis cette situation, pour régularisation, au titre des services rendus à l'association par ce dirigeant (mise à disposition de terrains et de locaux...).
La Cour de cassation rappelle qu'une association, partie civile, est en droit de demander réparation du dommage provoqué par la faute civile commise par un dirigeant. En l’occurrence, en payant les salaires d’un personnel travaillant dans le seul intérêt du dirigeant.
Jacques KIMPE le 18 septembre 2014 - n°132 de Communes et Associations
- Conserver mes publications au format pdf help_outline
- Recevoir par mail deux articles avant le bouclage de la publication.help_outline
- Créer mes archives et gérer mon fonds documentairehelp_outline
- Bénéficier du service de renseignements juridiqueshelp_outline
- Bénéficier du service InegralTexthelp_outline
- Gérer mon compte abonnéhelp_outline