Le gouvernement propose, de faire de l'Ile-de-France la région pilote du futur plan gouvernemental de lutte contre la radicalisation dans le domaine sportif. La démarche consiste à surveiller de près les pratiquants et licenciés susceptibles de présenter des "risques de contagion". Le sport n'est pas à l'abri d'atteintes à la laïcité : plus de 800 individus fichés pour radicalisation fréquentent des clubs sportifs. Parmi les disciplines particulièrement surveillées figurent "le rugby à XIII, le basket-ball, les arts martiaux et sports de combat, la musculation, le tir, le football ainsi que d'autres sports non encadrés par des fédérations comme le paintball, l'airsoft ou la MMA" (combat libre). La région Ile-de-France forme, depuis 2017, des "référents" dédiés à la lutte contre la radicalisation chargés d'aider les clubs à reconnaître les signes de radicalisation et donner le cas échéant, l'alerte. La région amplifiera ce mouvement en 2018 en dépêchant "des formateurs de formateurs" auprès des clubs. Quant au gouvernement, il doit arrêter d'ici la fin de l'année un nouveau plan national contre la radicalisation.
Jacques KIMPE le 14 décembre 2017 - n°204 de Communes et Associations