Les dangers de la mise en sommeil d’une association Abonnés
Un autre cas de figure doit être envisagé : la mise en sommeil de l’association, qui conduit à différer les formalités de dissolution, notamment dans l’attente de l’exécution des formalités de liquidation et de dévolution des actifs et du passif.
Dans cette hypothèse, l’assemblée générale devra fixer la durée maximale de cette mise en sommeil et les dirigeants devront prendre certaines précautions, notamment : l’information de la banque afin de bloquer les instruments de paiement et le compte bancaire, la publicité et la durée de cette mise en sommeil et la désignation des seules personnes habilitées à parler au nom de l’association.
Toutefois, la mise en sommeil d’une association de façon expresse ou par négligence est, en général, une mauvaise solution. Mieux vaut dissoudre.
La mise en sommeil peut être une faute de gestion
Attention, la mise en sommeil n’a pas pour effet de permettre d’interrompre un contrat ou de s’exonérer du remboursement des dettes ou de l’obligation de solder les actifs ; les dirigeants doivent poursuivre leur mission jusqu’à la dissolution. Si les difficultés paraissent insurmontables, la prolongation artificielle de l’association risque d’aggraver la situation et engager la responsabilité des dirigeants. Si l’association disparaît sans régler ses créanciers, le juge vérifiera que les dirigeants n’ont pas commis d’erreur de gestion et mettra éventuellement en cause leur responsabilité.
Jacques KIMPE le 15 mars 2012 - n°78 de Communes et Associations
- Conserver mes publications au format pdf help_outline
- Recevoir par mail deux articles avant le bouclage de la publication.help_outline
- Créer mes archives et gérer mon fonds documentairehelp_outline
- Bénéficier du service de renseignements juridiqueshelp_outline
- Bénéficier du service InegralTexthelp_outline
- Gérer mon compte abonnéhelp_outline