Une association exploitant un centre de remise en forme dans une salle municipale poursuit un but lucratif Abonnés
Le juge constate que, même si la salle est située dans un quartier sensible, rien ne permet de considérer que son activité de remise en forme est destinée à un public fragile ou défavorisé. Les prix appliqués ne sont d’ailleurs pas différents de ceux du secteur concurrentiel. Enfin, le fait que l’association bénéficie d’une convention de mise à disposition du centre omnisports auquel elle permet un accès gratuit à d’autres associations sportives ne démontre pas, selon le juge, qu’elle exerce son activité dans des conditions différentes de celle des entreprises commerciales. En conséquence, l’association ne poursuit pas un but non lucratif et ne pouvait donc pas prétendre à l’exonération de TVA.
Cour administrative d’appel de Toulouse, 1e ch., 9/11/2023, n° 21TL02825.
Romain Boisset le 16 novembre 2023 - n°334 de Communes et Associations
- Conserver mes publications au format pdf help_outline
- Recevoir par mail deux articles avant le bouclage de la publication.help_outline
- Créer mes archives et gérer mon fonds documentairehelp_outline
- Bénéficier du service de renseignements juridiqueshelp_outline
- Bénéficier du service InegralTexthelp_outline
- Gérer mon compte abonnéhelp_outline